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Extraits de Chandra Swami Udasin, satsang et du livre l’Art de la Réalisation sur l’observation de son esprit en méditation.

 

Méditation et observer son esprit
Une des méthodes de méditation les plus puissantes pour apaiser l’esprit consiste à vous asseoir et à observer votre esprit, à être un témoin. Ne faites rien avec le mental. Les pensées surgiront ‒ elles s’apaiseront. Ne vous identifiez à aucune pensée. Alors que va-t-il se passer ? Si vous ne coopérez pas avec votre esprit, si vous devenez un témoin de votre esprit, les pensées surgissent et disparaissent mécaniquement pendant un certain temps en raison de leur dynamisme passé. Mais si vous ne coopérez pas, lentement et progressivement l’esprit deviendra silencieux, les pensées s’apaiseront. Si vous pouvez demeurer en tant que pur témoin, le mental perd tout son pouvoir parce que le pouvoir du mental est dû à votre identification avec le mental. Et quand vous devenez un témoin de votre esprit, l’identification est brisée. L’esprit perd son pouvoir.

 

Ordinairement, ce qui se passe, c’est que quand une pensée surgit, vous saisissez cette pensée, vous commencez à travailler sur cette pensée, puis d’autres pensées, qui sont corrélées avec la première pensée, viennent également et un processus de réflexion commence. Ensuite, il y a une chaîne de pensées, corrélées les unes aux autres et il y a un processus de pensée, et alors vous vous oubliez et vous croyez que vous n’avez pas d’existence séparée du mental. Mais, quand vous devenez un témoin de vos pensées, votre mental ralentit. Il continuera à être actif un certain temps en raison du dynamisme passé mais si vous pouviez demeurer en tant que témoin,, seulement dans l’ observation, alors lentement et progressivement l’esprit se calmera et toutes les pensées s’apaiseront. . C’est une des méthodes. Vous pouvez la pratiquer quotidiennement. »

 

« En dehors des méthodes (de méditation) indiquées ci-dessus — positive et négative — il en existe une troisième dans laquelle on ne pratique ni la fixation ni le rejet. Elle consiste à se détourner de toutes les pensées que l’on accueille comme éléments de la Nature et non du Soi, se bornant ainsi à les observer comme un simple témoin. De cette façon, les pensées s’élèvent et s’affaissent sans capter l’attention du Purusha (Témoin) qui s’abstient de toute identification avec elles, les observant comme d’en haut – à la façon de quelqu’un qui, sur le sommet d’une montagne, regarde avec désintéressement et impartialité (en restant inaffecté par elles) les choses d’en bas.
Dans cette méthode d’ «observation », le mental continue un certain temps de penser machinalement mais, ayant perdu son centre conscient de support, il finit par devenir silencieux et passif, bien qu’il soit en même temps tout à fait vigilant. C’est dans cet état de profond silence que la véritable nature du Purusha se révèle ou, disons, que le « Seigneur » (la nature divine de la conscience) se manifeste.

 

Ces méthodes de méditation sont les plus efficaces pour calmer le mental et obtenir une vision spirituelle supramentale. Naturellement, elles sont ardues, surtout pour qui est extraverti, et elles exigent pour aboutir un effort sincère et profond. Elles ne sont pas à mettre en pratique avec froideur ou indifférence, comme lorsqu’on remplit quelque obligation, mais avec un ardeur sentiment de respect et d’amour : satkâra-sevanam comme on dit dans les Yoga-sûtra. « 
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